"Devant ma télé, ce soir, je regarde les deux meetings de clôture de St Denis. D’un côté, peu de moyens, mais beaucoup de soutiens, depuis la gauche exclue du PS jusqu’à l’UMP en passant par le Modem, et entre 1500 et 2000 personnes, toute de St Denis. Ambiance bon enfant".
"De l’autre, un podium comme on en a vu pour la campagne présidentielle ou pour Johnny Halliday. Pas plus de monde que pour l'autre meeting. Une grand’messe pour une petite candidate, avec en guest star, Huguette Bello. Là, les voix apportées par le fils Vergès ne gênent personne...
On peut déjà s’étonner que de tels moyens puissent être dépensés pour une campagne législative. On peut même se demander comment ils peuvent être intégrés dans les comptes de campagne, quand on sait que déjà tant a été dépensé
Mais bon, on savait déjà que pour le pharaon Annette, rien n’est trop beau, rien n’est trop clinquant, rien n’est trop cher pour mettre en avant sa protégée.
Et puis, au final, on se dit que si on met tant d’argent (alors que partout les socialistes disent avoir gagné) c’est que peut-être la victoire n’est pas si sûre. C’est que le ralliement de la droite à la candidature de Nassimah Dindar ébranle le colosse aux pieds d’argile, car la dynamique de la victoire a changé de camp, et la petite socialiste n’est plus mathématiquement en tête. Déjà, les débats avaient donné le ton, et on avait bien vu qui allait l’emporter, et ce n’était pas celle qui annonçait la victoire dimanche dernier de manière prétentieuse et arrogante.
Alors, on sort les grands moyens, on joue au pharaon, au Roi Soleil. Et bizarrement c’est du côté de la gauche qu’on veut étouffer la contradiction à coup de monnaie. Alors, quand les mêmes personnes nous parlent de justice sociale, de redistribution fiscale, on se demande s’il faut en rire ou en pleurer. On se demande si tout simplement, ils ne nous prennent pas pour des moutons… Mais nous ne nous laisserons pas tondre pour la gloriole d'une famille ou d'un parti, ce temps est révolu".
"De l’autre, un podium comme on en a vu pour la campagne présidentielle ou pour Johnny Halliday. Pas plus de monde que pour l'autre meeting. Une grand’messe pour une petite candidate, avec en guest star, Huguette Bello. Là, les voix apportées par le fils Vergès ne gênent personne...
On peut déjà s’étonner que de tels moyens puissent être dépensés pour une campagne législative. On peut même se demander comment ils peuvent être intégrés dans les comptes de campagne, quand on sait que déjà tant a été dépensé
Mais bon, on savait déjà que pour le pharaon Annette, rien n’est trop beau, rien n’est trop clinquant, rien n’est trop cher pour mettre en avant sa protégée.
Et puis, au final, on se dit que si on met tant d’argent (alors que partout les socialistes disent avoir gagné) c’est que peut-être la victoire n’est pas si sûre. C’est que le ralliement de la droite à la candidature de Nassimah Dindar ébranle le colosse aux pieds d’argile, car la dynamique de la victoire a changé de camp, et la petite socialiste n’est plus mathématiquement en tête. Déjà, les débats avaient donné le ton, et on avait bien vu qui allait l’emporter, et ce n’était pas celle qui annonçait la victoire dimanche dernier de manière prétentieuse et arrogante.
Alors, on sort les grands moyens, on joue au pharaon, au Roi Soleil. Et bizarrement c’est du côté de la gauche qu’on veut étouffer la contradiction à coup de monnaie. Alors, quand les mêmes personnes nous parlent de justice sociale, de redistribution fiscale, on se demande s’il faut en rire ou en pleurer. On se demande si tout simplement, ils ne nous prennent pas pour des moutons… Mais nous ne nous laisserons pas tondre pour la gloriole d'une famille ou d'un parti, ce temps est révolu".